CEPAC

Le centre d’éducation populaire et d’appui au développement des communautés rurales du Cerrado (CEPAC), qui dépend du Mouvement des Sans-Terre (MST), propose en substance des formations en agroéconomie aux travailleur-euse-s ruraux Sans-Terre. Le CEPAC offre plus particulièrement des formations techniques de la gestion du sol, de l’éducation environnementale, de la reforestation, de la construction de toilettes sèches, etc., tout en optimisant l’utilisation des ressources naturelles dans une logique de cohabitation avec le milieu semi-aride du Minas Gerais appelé le Cerrado.

Depuis plusieurs années, Il développe et exécute ses activités d’après une méthodologie participative du travail populaire et reconnue au Brésil. À travers les secteurs de production, coopération et environnement, le CEPAC assure l’assistance technique aux familles de travailleurs ruraux et développe des actions dans les domaine de l’agronomie, de la production et de l’écologie. Grâce à des expériences d’entreprises coopératives, le CEPAC génère des revenus et des emplois dans plusieurs communes du nord de l’état du Minas Gerais.

De 2009 à 2011, Helina Brésil s’est engagé à financer, premièrement, le réaménagement et l’équipement du CEPAC et, deuxièmement, à financer le développement des formations qui permettra un renforcement de : – l’utilisation de techniques écologiques de gestion du sol par le contrôle de l’érosion. – la reforestation des zones dégradées. – l’apprentissage de techniques adéquates en milieu semi-arides afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et de réduire la pollution environnementale. et – l’économie et l’agriculture familiale.

C’est plus de 200 agriculteur-trice-s provenant de 15 zones de réforme agraire du nord du Minas Gerais pourront participer aux formations du CEPAC. Plus de 15 femmes du camp «Estrela do Norte» du MST seront directement touchées par les retombées économiques liées au fonctionnement du CEPAC. Le futur programme de formation devrait permettre aux premiers groupes d’étudiants de former plus de 555 familles vivant dans les camps du MST de la région nord du Minas Gerais.